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Des collectivités territoriales s’engagent contre l’accord UE-Mercosur. Et la vôtre ?

vendredi 24 octobre 2025

Au printemps 2025, nous avons relancé la campagne « Interpellez votre collectivité territoriale » pour multiplier les vœux de départements, communes, régions « contre l’accord de libre-échange UE-Mercosur et pour la relocalisation écologique et solidaire ». Résultat : plusieurs collectivités territoriales de l’Isère, des Landes ou du Nord ont récemment voté de tels vœux pour indiquer qu’avec l’accord UE-Mercosur, il serait bien plus difficile de « produire sur nos territoires, fournir aux populations ce dont elles ont besoin, créer des emplois de qualité et en nombre suffisant, transformer nos économies et nos sociétés en respectant les limites de la planète, garantir le respect des droits humains et des droits des populations indigènes ». Alors qu’E. Macron est en train de changer de position en passant d’un « Non à l’état » à un « Oui, probablement », il est urgent de faire pression : cet accord, qui n’a pas été modifié d’une virgule, est toujours inacceptable. Poursuivons l’effort, demandons à plus de collectivités de s’engager contre cet accord nocif.


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Exemples de collectivités territoriales ayant voté des vœux contre l’accord de libre-échange UE-Mercosur :

  • Le département des Landes - voir les articles de presse ici et ici

Ces collectivités s’ajoutent à celles qui avaient voté de tels voeux dès 2020 :

  • Grenoble (38)
  • Brest (29),
  • Cluny et sa communauté de communes (71),
  • Bressey-sur-tille (21),
  • Rosporden (29),
  • Logonna-Daoulas (29),
  • Giberville (14)

A vous de jouer - interpellez votre collectivité territoriale

1. Pourquoi cet accord de libre-échange est nocif ?

S’il devait être appliqué, il approfondirait la mondialisation des échanges inutiles, aggraverait le réchauffement climatique, la déforestation et les violations des droits humains, accélérerait la destruction des moyens de subsistance des peuples autochtones, des paysan∙ne∙s et des salarié∙e∙s des deux côtés de l’Atlantique.

2. Où en est le processus institutionnel ?

Après avoir achevé la révision légale du contenu de l’accord et l’avoir traduit dans toutes les langues européennes, la Commission européenne a transmis l’accord aux 27 États-membres de l’UE pour ratification expresse d’ici à fin 2025.

3. La France était contre, mais est désormais pour

Depuis début septembre 2025, la France laisse entendre qu’elle pourrait finalement accepter cet accord qui n’a pourtant pas été modifié, alors qu’il faudrait qu’elle œuvre avec détermination pour convaincre d’autres pays membres de l’Union européenne de s’opposer à la ratification et à la mise en œuvre de cet accord.

4. Pourquoi interpeller les collectivités territoriales ?

Appliquée au TAFTA et au CETA en 2015-2016, une telle démarche avait permis à plus de 2000 collectivités locales européennes de s’engager. Puisqu’une très grande majorité de l’opinion publique a entendu parler de l’accord UE-Mercosur et s’y oppose, nombre de collectivités territoriales pourraient accepter d’adopter une telle résolution moins d’un an avant les municipales.

Appeler les collectivités territoriales à s’engager contre cet accord insoutenable permet de :

  • Maintenir la pression sur le gouvernement français,
  • Intéresser les médias et faire parler du traité,
  • Faire vivre le débat sur un plan local,
  • Ne pas laisser le champ libre aux arguments de l’extrême-droite contre ce traité, en défendant une relocalisation solidaire et écologique de l’économie.

5. Pourquoi parler de « relocalisation écologique et solidaire » ?

Pour emporter l’adhésion, il ne suffit pas de s’opposer au traité. Il semble décisif de dessiner les contours d’une alternative possible : pour la relocalisation ici et ailleurs, pour qu’elle soit écologique et juste socialement ici et ailleurs. L’objectif est aussi de ne pas laisser le champ libre à l’extrême-droite sur le sujet des traités de libre-échange.

6. Comment faire ?

En vous organisant collectivement, il s’agit de demander à votre conseil municipal, votre conseil d’agglomération, votre conseil départemental et/ou votre conseil régional de voter publiquement une résolution ou un voeu « contre l’accord de libre-échange UE-Mercosur et pour la relocalisation écologique et solidaire ». Faire connaître cette initiative auprès de la presse locale et des associations, syndicats, partis politiques ou collectifs présents sur votre territoire, pour susciter un débat local et, par la force du nombre, manifester une opposition aussi large que possible à ce traité.

7. Que trouverez-vous dans le kit de mobilisation ?

Conçu pour vous aider à vous organiser, ce kit propose des documents qui peuvent être modifiés / adaptés à vos besoins :
Page 3 : Quelques pistes pour réussir à convaincre
Page 5 : Modèle de courrier pour une collectivité locale (à adapter)
Page 6 : Modèle de résolution ou de vœu
Page 8 : Modèle de communiqué de presse (à adapter)
Page 9 : Des idées de messages pour les réseaux sociaux (à adapter)
Page 10 : Ressources (argumentaire, notes explicatives, vidéos, etc)

8. Combien de temps avons-nous ?

L’objectif est de convaincre des centaines de collectivités de rejoindre celles qui ont déjà voté une résolution ou un vœu contre le traité, la fin de l’année.

Bonus : ressources pour parfaitement s’informer

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MERCI DE NOUS SOUTENIR PAR VOS DONS EGALEMENT : 5€, 10€ ou plus si vous le pouvez feront la différence pour continuer à mener campagne !



Pour vous informer et vous impliquer, vous pouvez : }