Le Parlement européen devra bientôt se prononcer sur le CETA, l’accord commercial entre l’UE et le Canada, et sur les litiges qui pourraient découler de sa ratification par les États membres de l’UE.
Pourtant, cet accord fait toujours l’objet de vives critiques. En examinant le texte de l’accord, ainsi que les récentes déclarations visant à calmer ses détracteurs et à obtenir des soutiens pour sa ratification, on peut comprendre que les craintes au sujet du CETA sont bien fondées.
Au-delà des actions de relations publiques du gouvernement canadien et des tentatives de la Commission européenne pour qu’il soit perçu comme un accord progressiste, le CETA reste ce qu’il a toujours été : un assaut contre la démocratie, contre les travailleurs et contre l’environnement.
Ce serait une grave erreur que de le ratifier.